vendredi 18 octobre 2013

Entrevue à TvCogéco : La comique de retour au micro!

Nostalgie! C'est bien le mot qui convient pour décrire ce petit retour en arrière que me permet d'effectuer la sortie du livre. Et plaisir aussi!

Dans un article précédent, je vous mentionnais ma joie de reprendre le micro de TvCogéco Magog pour une entrevue sur la sortie du livre "Petites histoires fantastiques, philosophiques et merdiques".  Puisque l'entrevue vient d'être mise en ligne sur le site du réseau (merci à toi, Patrice), il m'est donc possible de partager le résultat avec vous. Car, comme l'a dit le grand humoriste, "on ne veut pas le savoir, on veut le voir!"

J'étais un peu rouillée, mais en quelques secondes, j'ai retrouvé mon erre d'aller et... ma propension naturelle au cabotinage.

Bon visionnement! Je m'en vais de ce pas faire ma valise pour mon départ à Sherbrooke très tôt demain matin pour mon premier salon du livre. De retour la semaine prochaine avec les anecdotes qui ne manqueront pas de survenir.




Pour voir l'entrevue : http://www.tvcogeco.com/magog/gallerie/emissions-2013/6028-connecte-sur-magog/81223-josee-boudreau

mardi 15 octobre 2013

Salon du livre de l'Estrie et nostalgie

Avez-vous déjà entendu l'appel? Celui de la destinée, avec un grand A? Moi si, à deux occasions...

La première fois, j'avais douze ans. En visite à Sherbrooke, j'ai aperçu "Magog" sur un panneau. Un petit feu d'artifice s'est déclenché dans mon esprit. "C'est quoi Magog?" ai-je demandé à mon oncle. "Une ville", a-t-il répondu sans plus d'explications.

J'aimais ce nom qui commence par un "mmm" et finit par un claquement de la langue sur le palais. Il me causait une drôle de sensation, mélange de familiarité et de curiosité. Et j'ai classé ce nom bizarroïde dans mon cerveau sous "Synonyme de Neverland, lieu imaginaire et lointain où tout est possible".

Dix ans plus tard. Mon copain de l'époque et moi sentions qu'il était temps de partir de notre région (un phénomène commun à tous les mammifères au début de l'âge adulte, il paraît). Puisqu'il travaillait pour la station Radio-Énergie du coin, nous avons regardé l'affiche de toutes les stations du Québec afin de trouver l'inspiration. Simultanément, nos deux index ont pointé CIMO 106 à Magog.

Il n'y avait rien à rajouter. Les contacts ont été faits, un contrat a été proposé. Sans regarder en arrière, mais le coeur gros pour ceux que nous quittions, nous avons mis notre maigre bazar dans un camion, incluant le chat (qui n'a rendu l'âme qu'en mai dernier à l'âge de 20 ans) pour déménager dans une ville que je n'avais jamais vue. Incroyable, n'est-ce pas?

Tapis orange

L'intégration a été difficile, surtout la tempête de neige qui nous a accueillis en ce premier d'avril. Et il me restait à trouver du travail. Et le tapis orange fluorescent du salon ne faisait rien pour m'aider. Pour l'anecdote, j'avais passé la commande à l'ancien chéri parti avant moi en repérage d'un appartement doté de tapis ou de linoléum de couleur pâle dans un duplex ou un triplex.

"Oui, oui, un bel appartement dans un tout petit bloc avec des planchers pâles", m'a-t-il assuré au téléphone, un peu froissé de ma méfiance. Le petit bloc était en fait une fourmilière et tous les tapis étaient psychédéliques. Une horreur!

Toujours est-il que le destin avait raison. Cela a pris du temps, mais la chenille est devenue papillon. C'est à l'Université de Sherbrooke que je suis tombée dans la rédaction et la communication, alors que parallèlement je tenais des rôles dans la merveilleuse troupe de théâtre Orford qui se produisait tous les ans au Vieux -Clocher. Sans oublier les six incroyables années à m'éclater à la télévision TvCogéco. Et bien sûr les amitiés durables que j'ai nouées dans la région.

De retour à TvCogéco

Avec Patrice Ledoux de TvCogéco à Magog.

Un jour, le destin m'a indiqué qu'il était temps de partir à nouveau. Cela a été un déchirement, mais il ne s'est pas trompé une fois de plus. Malgré tout, la nostalgie m'étreint souvent quand je repense à mon passage en Estrie. J'en rêve encore la nuit... 

Ma participation au Salon du livre qui commencera le jeudi 17 octobre à Sherbrooke m'offre maintenant une belle occasion de renouer avec la région. Déjà, j'ai payé une petite visite à Magog samedi dernier pour tourner un clip à TvCogéco, moi qui ne croyais jamais tenir de nouveau ce micro. Merci à Patrice Ledoux de m'avoir offert ce petit bonheur!
 
Cela a été l'occasion aussi de prendre un cappuccino sur une terrasse ensoleillée derrière un commerce de la rue Principale tout en regardant l'Orford express suivre la rivière. 

Rendez-vous samedi et dimanche de 13 h à 15 h

Je dois aussi à Sherbrooke de m'avoir fait découvrir mes premiers salons du livre. J'y circulais avec fébrilité, admirative de ces auteurs que je voyais enfin dans leur élément naturel. Vous comprenez maintenant ma joie d'y prendre place à mon tour, samedi et dimanche prochains, de 13 h à 15 h!

Qui plus est, je partagerai le stand d'auteurs que j'admire au plus haut point, dont Denise Bombardier, Francine Ruel, Caroline Allard et ... Clémence Desrochers. Pincez-moi, je rêve!

jeudi 3 octobre 2013

Lancement à la SQRP : Vestons de tweed et patches sur les coudes

Pendant des années, j'ai conservé l'adresse de la Société québécoise de la rédaction professionnelle dans mes favoris. De temps en temps, je la contemplais en me promettant : " Un jour, elle sera mienne! "

Le titre de rédactrice agréée me tentait au plus haut point, mais j'avais alors une idée horrible de ce qui m'attendait : un groupe hermétique d'individus à la tête grisonnante, portant des vestons de tweed avec patches sur les coudes et, surtout, qui se relançaient entre eux sur les règles de l'accord du participe passé des verbes essentiellement pronominaux.

Je les imaginais m'accueillant poliment à une activité, avant de froncer les sourcils en cœur en entendant les perles de joual qui finissent immanquablement par sortir de ma bouche si je l'ouvre trop longtemps. Et j'attendais...

Puis, en 2008, j'ai écrit un petit courriel pour en savoir plus sur l'examen d'agrément. Le même jour, Claire, une dame charmante et chaleureuse, m'a téléphoné, puis je me suis lancée. Et j'ai découvert tout un contingent de personnes aussi affables.

Cela devait être un bon élan puisque l'année d'après, j'étais déjà responsable à mon tour de l'organisation entière de l'examen d'agrément. Une tâche exigeante, mais tout aussi gratifiante, que j'ai accomplie avec joie jusqu'à l'examen de février dernier. Cette année, la dynamique Renée a accepté de relever le défi à son tour. Je ne suis pas inquiète, c'est une rassembleuse.

Lancement et cocktail de la rentrée

J'en ai eu la preuve avec le lancement qu'elle et Marie-Noël, la présidente, m'ont préparé hier conjointement avec le cocktail de la rentrée de la SQRP. Il s'agit d'une invitation annuelle que nous lançons à tous nos membres, mais aussi aux aspirants inscrits à notre liste de diffusion, de même qu'à tous les communicateurs de la Ville Montréal, une famille que j'ai apportée comme dot à mon arrivée dans l'association.

Suzanne, moi, Claire, Renée et Charles
Pour l'occasion, le mot d'ordre est de nous présenter à notre meilleur : nous faire beaux et laisser dans le placard les vestons de tweed (de même que les crêpages de chignon sur les verbes essentiellement pronominaux - oui, cette partie était vraie, finalement).

Ils ne sont pas si redoutables, mes rédacteurs. La preuve, personne n'a regimbé sur l'utilisation du mot "cocktail" dans l'invitation!



C'est dans l'ensemble ce que je leur ai raconté lorsqu'on m'a fourré le micro dans la main hier soir. Et j'ai conclu par un "Chu t'assez contente de faire partie de la SQRP!" bien senti, auquel ils ont répondu par des rires tonitruants.


Suzanne, la cachottière

Et quelle joie d'observer mes collègues communicateurs de la Ville de Montréal et rédacteurs de la SQRP frayer ensemble joyeusement, mon livre sous le bras! Sans oublier ma satisfaction de voir la merveilleuse Suzanne Marinier, qui a illustré le livre, recevoir les félicitations de tous pendant qu'elle répétait jusqu'à plus soif : " Quand Josée m'a parlé du projet en disant que, quoi qu'il arrive, nous signerions des dédicaces au Salon du livre, je ne l'ai pas crue à 99,99 % !"

J'y suis habituée : elle le répète à chacune de nos rencontres depuis que nous sommes sorties du bureau de l'éditeur. Petite cachottière... Elle n'avait pas partagé ce sentiment avant. Je suis d'autant plus heureuse qu'elle ait accepté de se lancer dans l'aventure!

Wayne's World

Je lui ai depuis parlé de cette grande leçon de philosophie que j'ai tirée du film Wayne's World 2, laquelle a littéralement changé ma vie.

Je perçois votre consternation. Vous vous souvenez du rêve où Jim Morisson explique à Wayne que, s'il veut organiser un grand festival et accueillir des groupes comme Aerosmith, la solution est simple?

"Invitez-les et ils viendront." 

C'est cela. Avant de songer à kidnapper le groupe ou à détourner l'autobus de tournée, il faut commencer par essayer la grande porte. N'est-ce pas d'une logique implacable?

Oui, amis rédacteurs, je suis heureuse d'avoir frappé à votre porte. Même s'il faut éviter de débattre du bon usage de l'expression "temps plein" versus "temps complet" pendant une réunion du conseil d'administration!